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1000 Grands Prix pour Ferrari : Steiner rend hommage à son partenaire indispensable

Sans Ferrari, il n’y aurait pas eu de Haas pour Steiner

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Le premier Grand Prix de Toscane de l’histoire, ce week-end de course au Mugello marquera aussi le 1000e Grand Prix de Ferrari en F1.

C’est en grande partie grâce à la Scuderia que Haas a pu arriver en F1, en développant un partenariat très étroit avec Maranello. Günther Steiner, le directeur d’écurie, est d’autant plus attaché à l’équipe italienne que lui-même est de nationalité transalpine. Ce Grand Prix est donc doublement spécial pour lui…

« La Formule 1 sans Ferrari ne serait qu’une moitié de Formule 1 - c’est ce que nous devons dire pour être honnêtes. Ils sont là depuis presque le début et ils représentent une grande partie de ce qu’est la Formule 1 aujourd’hui. Honnêtement, sans Ferrari, nous ne serions pas là non plus. »

« Au début, quand nous avons essayé de trouver une autre façon de faire, ils nous écoutaient. Nous avons ensuite trouvé une solution pour entrer en Formule 1. Entrer en Formule 1 sans partenaire, en partant de rien, c’est presque impossible - je ne dis pas impossible, il y a toujours quelqu’un qui peut faire l’impossible. Mais pour dire les choses simplement, sans eux, nous ne serions pas là. Notre relation avec Ferrari a toujours été très bonne, et elle a continué à s’améliorer avec le temps. »

Comment faire, pour Haas, une équipe aux moyens réduits, pour se préparer à un tout nouveau circuit, où seul Romain Grosjean a roulé ? Et que peut espérer Haas, avec sa faible unité de puissance Ferrari, sur un circuit aussi rapide - mais moins que Monza - ?

« Le Mugello est plutôt un circuit traditionnel, comme je l’appellerais, et non pas comme Spa et Monza qui sont des circuits à grande vitesse. J’espère que nous pourrons y être un peu plus performants, car il n’est pas aussi sensible à la puissance. Je pense que c’est une bonne chose que nous y allions. Nous devons également nous rappeler que c’est la première fois qu’une course de Formule 1 s’y déroule. Comme il s’agit d’un nouveau circuit, je suis sûr que nous aurons des surprises, c’est normal. J’espère que nous aurons de bonnes surprises. »

Un nouveau triple-header se termine avec ce Grand Prix de Toscane : la F1 n’en fait-elle pas un peu trop cette année pour sauver un maximum de courses au calendrier ?

« En repensant à notre retour d’Australie il y a quelques mois, personne ne savait si nous allions encore courir cette année. Je pense que tout le monde a fait un excellent travail pour que ce nombre de courses soit atteint. C’est sûr que nous n’avons rien fait pendant trois mois et que nous devons maintenant rattraper notre retard avec 17 courses dans la saison. Il y a évidemment eu un gros effort pour les organiser, mais c’est assez fatiguant d’avoir ces trois courses d’affilée. Les gars qui travaillent le plus dur ne rentrent pas chez eux. Les managers et une partie du personnel peuvent rentrer chez eux entre les courses, et au moins cela leur donne un peu de temps libre pour voir leur famille. Les gars qui travaillent le plus dur, comme les mécaniciens et les ingénieurs, restent aux courses pour préparer le garage et les voitures pour la prochaine course. C’est assez dur. »

Günther Steiner lance donc l’alerte sur ce calendrier effréné !

« Continuer comme ça n’est pas viable à mon avis. Nous pouvons le faire cette année car nous avons l’énergie après ces trois mois de congé, il y avait le confinement imposé par la FIA. Sur un calendrier normal, vous ne pourriez pas faire cela, cela ne ferait qu’épuiser les gens. Personne ne voudrait travailler comme ça. Il n’y a pas de plaisir à ne pas voir sa famille pendant presque trois ou quatre semaines, comme c’est le cas pour certains des gars qui sortent tôt et rentrent tard. Nous pouvons y arriver cette année, mais à l’avenir, ce sera très difficile. Mais je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de projets de triple-header à l’avenir. »

Heureusement, le Grand Prix est en Italie, là où Haas possède une base, et la semaine d’après, il n’y aura pas de course...

« Pour tous ceux qui rentrent chez eux après le Mugello et qui ont une semaine à la maison, puis qui font une course et rentrent à nouveau chez eux, c’est un sentiment formidable, pour moi aussi. Nous adorons faire la course, mais quand elle est continue, d’autres choses vous manquent. Il est important d’avoir une vie sociale aussi. Je pense que le reste de la saison, à l’exception du dernier triple-header à Bahreïn et à Abu Dhabi, est au moins plus normal que les deux derniers mois. Je pense que tout le monde est impatient et que lorsque nous atteindrons ce dernier triplé, tout le monde y consacrera ses dernières énergies pour terminer. »

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