Les Grands Prix rendus plus intéressants par l’usure des pneus ne seront peut-être plus qu’un vague souvenir en 2014. Pirelli a confirmé qu’ils se préparaient à fournir des pneus très conservateurs pour la première saison des V6 turbo et des nouvelles F1 qui les accompagneront.
"Nous allons avoir une stratégie très conservative. Nous nous sommes basés sur le scénario du pire, c’est-à-dire la pire simulation pour nos pneus. Le développement de la structure se fait donc sur ces données," déclare Paul Hembery.
Pirelli se repose sur des tests de 1000 kilomètres avec des voitures 2011, comme menés récemment par Red Bull et Ferrari.
"Cela s’est bien passé. La Red Bull est trois secondes au tour plus rapide que notre Renault de 2010. Mais nous nous attendons quand même à un saut dans l’inconnu avec les voitures 2014."
Il n’est plus question de tester les pneus après le Grand Prix du Brésil, à Interlagos. "La paranoïa des équipes l’a emporté sur la nécessité de développer les pneus. Ce que nous avons besoin de faire ne correspond pas à ce que les équipes veulent. Et personne n’a de solution."