À l’issue de sa deuxième saison en Formule 1, il est l’heure du bilan pour Daniil Kvyat.
Comment résumeriez-vous votre première année avec Red Bull ?
Je crois que c’était une saison avec beaucoup de hauts et de bas, et plein de moments positifs. Même si elle n’a pas été facile pour toute l’équipe, nous avons néanmoins réussi à inscrire de gros points. Globalement, l’année a été assez plaisante. Je suis content du déroulement des choses et de la relation que je construis avec l’équipe.
Avec un peu de chance, nous continuerons comme ça et ça s’améliorera l’année prochaine. Je pense que 2016 nous offrira de nouvelles occasions, et nous espérons décrocher victoires et podiums à l’avenir. Je suis très motivé et ai soif de succès, à l’image de chaque membre de l’écurie.
Et cette écurie justement, il faut naturellement du temps pour apprendre à la connaître. À partir de quand pensez-vous vous y être senti à l’aise ?
Je pense que les débuts furent assez difficiles. Mon mécanicien, mon ingénieur de course et moi-même étions tous nouveaux dans l’équipe. Mais à partir de Barcelone, je pense que tout a commencé à se mettre en place. C’était plutôt bien, une bonne expérience. Et j’ai fini par comprendre que finalement, Guillaume Rocquelin (l’ingénieur en chef des Red Bull) était un gars très sympa, alors tout roule !
Votre premier podium, en Hongrie, est-il l’un des meilleurs moments de la saison ?
Évidemment. La course fut assez difficile pour tout dire. Au bout du compte, il y a eu des courses solides dont je suis fier, comme par exemple le Mexique, Spa et Monaco. Mais rien ne reflète mieux vos performances qu’un podium, c’est certain.
Ce fut aussi le meilleur résultat en F1 pour un Russe. Et ensuite, vous avez évidemment reçu le soutien des fans à Sotchi. Avez-vous ressenti un peu plus d’intérêt et de support de leur part ?
Oui, et voir cette ferveur en Russie fut très plaisant pour moi. Tous ces drapeaux russes et ces panneaux avec mon nom dessus, c’était vraiment super à voir. Je leur suis très reconnaissant pour leur soutien.
Si vous pouviez revenir en arrière, que changeriez-vous cette année ?
Rien. Je pense que c’est comme ça que ça devait se passer. Il y a évidemment beaucoup de choses qu’on ferait différemment à y réfléchir, comme voir tel pilote à temps et éviter de le heurter par exemple. Mais ça n’arrive que dans les contes de fées. Dans la vraie vie, c’est toujours un peu différent et il faut apprendre de ses erreurs pour aller de l’avant.