Depuis que la Formule 1 a été reprise par Liberty Media, au début de l’année 2017, l’objectif des Américains est clair : étendre le calendrier pour attaquer de nouveaux marchés, ou se renforcer sur certains, comme les Etats-Unis.
Pour l’instant, il reste cantonné à une limite de 21 courses mais, à l’horizon 2021, ce serait pas moins de 25 courses par an que pourraient avoir à disputer les pilotes et les équipes. Moyennant, probablement, un allègement des week-ends de Grands Prix. La FOM réfléchit d’ailleurs toujours à un format sur deux jours au lieu de trois.
D’ici là, 25 courses sont impossibles, comme le souligne Günther Steiner, le directeur de l’équipe Haas F1, lorsqu’on lui demande ce qu’il pense de futures courses comme Copenhague, Hanoi et, bien entendu, Miami.
"Je ne sais pas encore quels sont les plans exacts de Liberty pour l’année prochaine. Il n’y a pas encore eu d’ébauche de calendrier 2019. Il y aura peut-être un Grand Prix en moins l’année prochaine (l’Allemagne, ndlr), dans ce cas nous resterions à 21, même si nous allons à Miami."
"Il y a toujours des Grands Prix qui arrivent, d’autres qui s’en vont. Maintenant, 22 courses, ce serait encore possible mais ça devient très difficile. Nous allons déjà voir cette année ce que va donner l’enchainement de trois Grands Prix de suite que nous aurons le mois prochain."
"Il y a évidemment la fatigue pour les équipes et les pilotes mais il faudra aussi voir s’il n’y a pas une forme de saturation chez le public. Il faut être prudent à ce sujet également."
Pas question en effet de transformer la Formule 1 en NASCAR ’sauce mondiale’ : ce n’est d’ailleurs pas ce que craint Steiner.
"Liberty agit très bien selon moi. Ils surveillent de près toutes leurs actions et les conséquences en ce moment. Liberty souhaite augmenter avant tout la qualité des courses, plutôt que la quantité."
"Si nous allons à Miami, ou à Copenhague, pour un sport global comme le nôtre, je pense que c’est une bonne chose à faire."