La tombée de la nuit n’a pas changé la donne en tête des 24 heures du Mans, où les Toyota TS050 continuent de mener la danse. Malheureusement, la prudence opérée par le constructeur nippon, qui ne semble pas vouloir risquer d’incident, vient un peu atténuer la tension de la nuit sur le circuit de la Sarthe alors que la numéro 7 pilotée par Mike Conway est en tête.
La numéro 8 était en train de remonter sur la numéro 7 en tête, lorsque le stand a ordonné à Sébastien Buemi de ne pas se rapprocher à moins de quatre secondes de la voiture soeur. Ce qui n’a pas manqué d’énerver le Suisse, qui n’a pas compris une telle prudence, alors qu’on est seulement au tiers de la course.
Derrière, un autre rebondissement a eu lieu avec la sortie de piste de Matevos Isaakyan, dans la Dallara de l’équipe SMP Racing numéro 17, alors que l’équipage était à la quatrième place du classement général ! Après de très longues minutes d’immobilisation, le prototype est reparti sans capot, vraisemblablement à cause d’une casse qui a provoqué une surchauffe, ce qui ne l’a pas empêché de commencer à s’embraser, le contraignant à s’arrêter.
L’équipe SMP Racing n’a donc pas eu de chance sur ces 24 heures du Mans, et les deux sont déjà éliminées de la course au podium. L’abandon de la 17 est même confirmé peu après. C’est aussi le cas des Ginetta de l’équipe Manor, qui n’étaient pas franchement des candidates, mais qui sont toutes les deux au garage à l’approche de minuit.
La Toyota numéro 8 a pris du retard après quelques tours plus lents et pointe à plus de 30 secondes, en étant en plus sous enquête pour un non-respect d’une slow-zone par Buemi, qui l’a avoué lui-même.
Derrière les deux LMP1 hybrides, on retrouve donc la Rebellion numéro 3 avec Thomas Laurent à son volant, qui pointe tout de même à quatre tours après un léger souci mécanique. La Rebellion numéro 1 est à pratiquement un tour de la voiture soeur tandis que le top 5 est complété par la voiture numéro 26 du G-Drive Racing, leader de la catégorie LMP2. Plus de la moitié des LMP1 ont rencontré des soucis alors que nous avons tout juste dépassé le tiers de la course !
En GTE Pro, la Porsche numéro 92 mène devant la 91, les deux voitures sont en tête de leur catégorie mais la deuxième est sous la menace directe de la BMW M8 en troisième place. En revanche, deux autres Porsche, celles de Romain Dumas (n° 93) et celle de Nick Tandy et Patrick Pilet (n° 94) ont été victimes de gros problèmes mécaniques.
En GTE Am, La Porsche du Dempsey Racing a laissé sa place de leader à la Ferrari 488 GTB du JMW Racing.
Mise à jour, 0h20 : Le non-respect des slow zones et le manque de sécurité est très durement sanctionné puisque Sébastien Buemi écope d’un stop and go de 60 secondes ! Le Suisse va donc se retrouver environ à un demi-tour de l’autre voiture, au bas mot...
Retrouvez le prochain point sur les 24 heures du Mans à 03h00 sur Nextgen-Auto.com, et nous ne manquerons pas de vous tenir informés si un événement inattendu se produit.