La moyenne d’âge sur la grille approche les 25 ans ; et Kimi Räikkönen, qui a désormais passé le cap des 40 ans, est le vétéran du plateau.
Le Finlandais continue à faire parler son amour du sport en milieu de grille cette saison, dans l’Alfa Romeo. Ne se lasse-t-il pas encore de courir dans la discipline reine du sport auto ?
« Je ne l’aurais pas cru si on m’avait dit, à l’époque, que je courrais toujours en F1 à 40 ans » a confié Kimi Räikkönen à Yahoo sur ce sujet.
« Bien sûr, au début, je ne cherchais qu’à essayer de bien conduire pour rester en F1. Rien n’était garanti. Oui, j’avais signé un contrat avec Sauber en 2001, pour trois ans – deux plus un – mais c’était encore tellement le début de ma carrière ; le but était de bien performer, de voir ce qui allait arriver. Mais même à 27 ou 28 ans, je n’aurais pas parié un centime dessus [sur le fait de piloter en F1 à 40 ans]. »
« Bien sûr, j’ai coupé pendant deux ans [2010 et 2011] et si je n’avais pas fait cette coupure, alors, je ne serais pas là aujourd’hui, parce que j’en avais vraiment assez, pas de la course, mais de toute cette politique, de ce non-sens. »
Entretemps, la vie privée de Kimi Räikkönen a également changé, avec la naissance de ses deux enfants, Robin et Rianna.
« Cela a changé beaucoup de choses pour moi. Si je n’avais toujours qu’à mener ma propre vie, alors ma vie serait bien sûr très différente. Les enfants, ça change votre vie à bien des égards. Tous les jours ne sont pas si sympathiques, mais c’est ainsi. C’est beaucoup plus difficile, mais le but de votre vie devient vraiment différent. »
« Bien sûr la course vous demande beaucoup de temps, prend beaucoup de place. Mais ce n’est que la course, ça n’a jamais été la partie la plus importante de ma vie. »
Robin, le fils de Kimi Räikkönen âgé aujourd’hui de 4 ans, vient de commencer le karting… Le fils Räikkönen percera-t-il un jour en F1 ? Kimi s’inquiète surtout de voir son aîné prendre aujourd’hui quelques risques !
« En ayant des enfants, vous êtes bien sûr beaucoup plus inquiets. Ce n’est pas sympathique mais c’est naturel. »
« Je vois beaucoup de choses avec mon fils, je sais où est le danger. Les enfants n’y pensent pas, ils s’en moquent, mais automatiquement, vous commencez à vous inquiéter. Je sais maintenant pourquoi mes parents disaient qu’ils s’inquiétaient pour moi. Vous comprenez ces choses que vous ne compreniez pas avant. Généralement, vous voyez les choses d’une manière différente. »