Contre toute attente, Ferrari n’était pas la 2e force du Grand Prix de Chine – c’était McLaren F1.
Lando Norris a même prouvé qu’il avait une bonne marge d’avance sur les deux Ferrari. Charles Leclerc a ainsi fini à 10 secondes de la McLaren F1 de tête à Shanghai.
Des deux côtés, chez Lando Norris comme Charles Leclerc, il était bien attendu que la Scuderia affiche un meilleur rythme de course à Shanghai – le Monégasque espérait remonter sur le podium même en partant 6e.
« McLaren F1 a été très, très solide » regrette Charles Leclerc.
Leclerc était donc tout autant surpris du rythme de McLaren F1, qui s’attendait à largement souffrir à Shanghai au point d’être la 5e force.
« Je crois que Piastri a eu des dégâts au fond plat, ce qui nous a évidemment aidés. Lando était très, très fort. Les deux Red Bull aussi. Nous n’avons donc rien pu faire de mieux. »
« C’est étrange parce qu’on souffrait surtout sur les pneus durs. Sur les médiums, je pensais vraiment que nous pouvions mettre la McLaren sous pression et surtout Lando. Dès que nous avons mis les pneus durs, ils étaient une demi-seconde plus rapides, ce qui est fou parce que c’est une différence énorme et je ne comprends pas encore très bien pourquoi. »
Visiblement ce sont donc les durs qui ont donné la migraine à la Scuderia...
« Je ne pense pas que nous ayons trouvé le rythme en tant qu’équipe, surtout sur les durs, ce qui est un peu étrange car la force de cette voiture depuis le début de l’année est qu’elle est très solide dans toutes les conditions et avec tous les pneus durs. »
« C’est bizarre. Nous allons nous pencher sur la question et essayer de comprendre ce qui n’a pas fonctionné sur ce relais en durs. »
« Lando, au début, je pensais vraiment que nous allions nous battre avec lui. Je gérais bien mes pneus jusqu’à ce que la voiture de sécurité remette un peu à zéro la situation, toutes stratégies confondues, ce qui est un peu dommage parce que je pense que nous faisions du bon travail. Ensuite, sur les durs, nous étions juste lents. »
« Nous nous attendions à ce que ce week-end soit très similaire ou conforme à ce que nous avons vu depuis le début de la saison, mais nous avons eu beaucoup plus de mal. »
Charles Leclerc est au moins paru en meilleure forme en qualifications, en préparant mieux ses pneus sur un tour qu’à Suzuka. Pourra-t-il confirmer son redressement à Miami ?
« Oui, à 100%. »
« Il y a eu beaucoup de travail sur ce point. Ce n’est pas encore au niveau où je veux être, mais j’ai compris la direction et bientôt je serai de retour au sommet. »
Charles Leclerc attend les évolutions d’Imola
Au final, ce week-end n’est-il pas une franche déception pour Maranello ? Y a-t-il quelque chose à sauver ?
« Non, pas sur un week-end comme celui-ci. Finir là où nous avons fini n’est pas vraiment notre objectif. »
« Mais je pense que ce qui va changer la donne, c’est l’évolution [attendue à Imola]. Nous devons donc nous concentrer sur ce point. Dès que nous les aurons, ces évolutions, cela donnera la direction à suivre pour le reste de la saison. Nous devons donc faire en sorte que tout se passe bien. »