George Russell était dans le peloton de tête à Monaco et pouvait jouer une très bonne place sur la grille mais on sentait la Mercedes F1 plus délicate en piste que ses adversaires.
Le Britannique le confirme : il a dû surpiloter pendant les trois phases des qualifications et a terminé 8e au final.
"Les choses fonctionnaient très bien en Q1 et Q2 - j’avais l’impression de bien piloter. J’avais un bon feeling avec la voiture mais elle était plus délicate parfois."
"Nous étions si proches de Ferrari et de Fernando et j’ai essayé d’en faire plus en Q3, mais j’ai été plus lent en essayant trop fort - en surpilotant et en en payant le prix."
"Naturellement, je suis déçu, de même que je me serais probablement donné un coup de pied si j’avais été 4e ou 5e sur la grille et que je n’avais pas essayé d’être 3e ou mieux."
"C’est donc toujours un peu décevant quand on sait qu’il y a plus de potentiel en nous."
Et combien de potentiel restait-il dans la voiture ?
"La voiture n’était pas mal. C’est toujours difficile sur un circuit comme celui-ci."
"La chose la plus importante pour tout le monde est de mettre les pneus dans la fenêtre idéale. Cela peut représenter trois, quatre, cinq dixièmes de performances si vous réussissez, en particulier sur ce pneu tendre."
"Vous avez vu qu’Esteban est sorti de nulle part, a fait un excellent travail et a tout réussi - finalement nous ne l’avons pas fait."