Au Nürburgring, Lewis Hamilton avait égalé le record de 91 victoires de Michael Schumacher ; à Portimao, le pilote Mercedes l’aura donc dépassé d’une unité ; 92 victoires, c’est autant que Prost et Senna réunis… (51 + 41).
Interrogé en conférence de presse à Portimao sur le sens de ce nouveau record, Lewis Hamilton a surtout voulu rendre hommage à son équipe, Mercedes… et à son choix de quitter McLaren, en 2012.
« Je pense qu’en fin de compte, je suis très fier du travail que j’ai senti que j’étais capable de faire en course, mais aussi du travail que nous avons fait collectivement en tant qu’équipe et cela me rappelle le début de tout cela, lorsque j’ai rejoint l’équipe, cela me rappelle la décision que j’ai prise de rejoindre l’équipe et ce que nous avons fait depuis. Je savais que nous allions gagner des championnats. »
« Est-ce que je pensais que nous allions en gagner autant que nous en avons gagné ? Non. Est-ce que je pensais que nous allions gagner autant de courses ? Bien sûr que non. Mais c’est un moment phénoménal pour nous et ce qui est formidable, c’est que ce n’est pas seulement moi qui vit cette histoire, c’est toute l’équipe et je pense que tout le monde reconnaît et réalise à quel point il en fait partie, donc je suis incroyablement reconnaissant à mes coéquipiers. »
« Pour Valtteri, pour être le client qu’il est, le coéquipier qu’il est, pour avoir poussé l’équipe vers l’avant – nous ramons dans la même direction quand nous luttons l’un contre l’autre, et c’est un privilège de travailler avec lui. Alors, quelle époque pour être en vie. »
La barre des 100 est possible et très probable pour Lewis Hamilton. Et ensuite ? Le pilote Mercedes ne se fixe pas d’objectif précis... Et il reste aussi motivé par les engagements sociétaux qui sont les siens, et ceux de Mercedes par effet d’entraînement.
« Je ne crois pas à l’adage selon lequel le ciel est la limite. Ce n’est qu’un dicton. Cela dépend de ce que nous voulons, de la façon dont nous travaillons, nous ne restons pas les bras croisés devant nos résultats, nous continuons à travailler, nous continuons à nous élever. »
« Chaque course ressemble à la première. Je ne sais pas comment c’est possible après toutes ces courses, mais pour moi, c’est aussi difficile que la première, et je pense que nous avons encore beaucoup à faire. D’autant plus que nous sommes dans cette période de folie qu’est la pandémie. Nous sommes dans une période de folie et nous devons également utiliser notre position de leader dans le domaine de l’inclusion et de la diversité, il y a beaucoup de travail à faire. C’est ce qui m’inspire. Mes coéquipiers, qui ne cessent de progresser, mes fans qui apprennent continuellement à travers ce processus avec nous tous, et notre sport qui change lentement, c’est un moment vraiment spécial. »
« Je me demande vraiment parfois, vous savez, bon sang, j’ai 35 ans. Je me sens toujours fort physiquement, mais on se demande toujours quand cela va basculer et perdre en performance, mais avec cette course on voit que ce n’est pas encore le cas. »