Lors des révélations sur l’affaire Carlos Ghosn, Cyril Abiteboul a semblé très optimiste en conférence de presse quant au fait que cela n’affecte pas le programme de Renault en Formule 1.
En marge du GP d’Abu Dhabi, le Français est revenu sur ses propos et sur son ressenti face à ce séisme politico-économique.
"Pour être juste, je ne pense pas que je voulais être optimiste car c’est un élément conséquent pour tout le groupe" explique-t-il.
"Je pense que mon message est simplement dans la continuité du plan des opérations du groupe Renault, et aussi de Nissan et Mitsubishi. La F1 fait partie de ces opérations."
"C’est un sujet et une activité qui sont bien connus, très visibles et qui reçoivent une grande visibilité avec de vrai attentes de retour sur investissement et de contribution au business. Je pense que la raison pour laquelle nous avons rejoint la F1 en 2015 et pour lesquelles nous y sommes encore sont l’exposition médiatique et le développement technologique. Ces facteurs ne vont pas disparaître et je ne veux pas spéculer sur l’évolution des choses."
"Si la Formule 1 était une bonne proposition de valeur dans le passé, elle n’a aucune raison de ne pas l’être aussi à l’avenir. Mais je dis simplement que ce sera, à mon avis, entre nos mains et que c’est là que je concentrerai mes efforts plutôt que dans la spéculation. C’est à nous de fournir le meilleur résultat possible, au meilleur coût possible pour l’entreprise qui continuera alors à surveiller cette activité comme toute autre activité."
Selon lui, tant que la F1 sera bonne économiquement pour le groupe Renault, elle ne sera pas menacée par le futur organigramme qui se mettra en place.
"Je n’ai absolument aucune indication que, par exemple, Thierry Bolloré n’aime pas la Formule 1. Encore une fois, c’est un administrateur de notre société, il a une très bonne connaissance de ce que nous faisons, donc optimisme, pas de scepticisme, il se concentre sur les faits et ce que nous devons faire."