Red Bull serait en train de chercher un nouveau partenaire moteur pour la saison 2016 et lorgnerait fortement du côté de Mercedes, cassant ainsi le contrat en cours avec Renault avec un an d’avance.
Cyril Abiteboul, le DG de Renault F1 a entendu ces rumeurs également mais "je n’ai aucune information fiable pour savoir si elles sont vraies ou non."
"Nous ne sommes pas très heureux de notre moteur mais, franchement, nous connaissons Red Bull très bien et ils agissent comme ils l’ont fait en 2008 ou 2009. Cela a toujours été comme cela depuis que nous travaillons ensemble. Ils essaient de tout faire pour avoir la performance qu’ils veulent mais pas pour après-demain, ni pour demain mais si possible, dès aujourd’hui."
Newey a de nouveau accusé Renault F1 de ne pas assez s’investir.
"Je peux comprendre la frustration," répond Abiteboul "mais je ne peux pas comprendre comment on peut gérer cette situation. C’est difficile d’être motoriste, en particulier d’une équipe si exigeante que Red Bull. Cela fait plus d’un siècle que nous sommes dans le sport automobile, Red Bull seulement quelques années. Nous sommes en F1 d’une façon ou d’une autre depuis 37 ans, eux une dizaine, maximum."
"C’est une grosse différence entre nos deux compagnies alors je pense que chacun doit comprendre la position de l’autre et dans quel monde nous opérons. C’est la clé du succès d’une collaboration que de comprendre le monde, la culture, le travail de son partenaire. Nous essayons de le faire avec Red Bull, je souhaite qu’ils en fassent de même avec nous."
Le contrat a-t-il donc des chances d’être rompu avant l’heure ?
"Le marché est libre mais cela ne veut pas dire que vous n’avez pas de contrat à honorer. Clairement nous souhaitons honorer notre contrat et nous sommes déjà en train de produire des pièces pour le moteur 2016."
"Nous n’avons fait aucun mystère que notre engagement actuel en F1 n’était plus convaincant pour nous. Nous souhaitons plus de retombées marketing pour notre marque. Pour investir beaucoup d’argent, il faut justifier un gros retour en termes de marketing. Peut-être que nous ne pouvons plus obtenir cela en étant motoriste, en particulier au sein d’une équipe qui a une marque aussi forte que Red Bull," ajoute le Français pour conclure.