Renault F1 ne souffrira pas du départ de Red Bull vers Honda, en termes de budget en tout cas.
Le motoriste français facturait pourtant son V6 au prix fort à l’équipe autrichienne, puisque celle-ci a choisi de le rebadger Tag Heuer. Plus de 30 millions d’euros par an selon certaines sources.
Malgré cela, Cyril Abiteboul, le directeur de Renault Sport, considère que ce n’est pas là où se situera la perte.
"L’implication de la fin de ce contrat sur notre budget est vraiment marginal. Oui, il y avait des revenus substantiels associés à cette fourniture de moteurs mais il y avait aussi des coûts substantiels qui font que, franchement, d’un point de vue économique, c’est assez neutre au final quand on compare cela au budget global de notre organisation," explique le Français.
"Ce que nous perdons, franchement, c’est une référence," admet Abiteboul.
"Je dois dire clairement que c’était bien d’avoir Red Bull comme référence pour notre équipe ces deux dernières années. Pour mettre en évidence les progrès du côté des châssis comme des moteurs."
Cela ne devrait cependant pas avoir trop d’impact pour l’avenir puisque le V6 français a lui aussi beaucoup progressé.
"Je pense que nous en sommes arrivés à un point où nous pouvons nous permettre de perdre cette référence. Où devons-nous trouver de la performance pour notre équipe ? Du côté du châssis, clairement. Pour qu’un jour nous soyons au niveau de Red Bull."