En 2013, de nouveaux Accords Concorde devront notamment définir le partage des richesses de la Formule 1. Tout un programme quand on sait qu’actuellement, les recettes sont divisées en deux. En vertu de l’accord en cours, les équipes doivent se partager 50% des revenus de la F1. L’autre partie part dans les caisses des détenteurs des droits commerciaux, Bernie Ecclestone et CVC Capital Partners.
Les équipes de Formule 1, qui sont réunies au sein de la FOTA, souhaiteraient recevoir 70 à 75% des recettes. Bernie Ecclestone a déclaré plus tôt cette année qu’ « il n’y a aucune chance qu’ils obtiennent 70%. Ils devraient être heureux avec ce qu’ils ont ».
Dans une interview vidéo pour le Financial Times, Nick Fry, CEO de Mercedes GP, a déclaré que les équipes se préparent à certaines négociations très difficiles dans l’année à venir. « Pour le moment, nous ne parlons pas encore avec CVC ou Bernie », a déclaré Nick Fry. « Je pense que l’association des équipes de Formule 1 travaille très dur en coulisses pour définir notre position ».
« Cela va être une vraie bagarre », a-t-il poursuivi. « Vous avez affaire à un grand nombre de personnes en concurrence qui, à la fin de la journée, veulent le meilleur pour leur équipe. Mais je pense que la chose primordiale, c’est de faire ce qu’il y a de mieux pour la Formule 1. Nous allons trouver une solution, j’en suis sur ».
Autre intervenant de taille dans cette lutte sans merci, la FIA. Son président, Jean Todt, aimerait couvrir ses coûts liés à la F1 grâce à de l’argent provenant des recettes de ce sport. « Je pense qu’il y aura beaucoup d’obstacles et de gesticulations sur notre route », a ajouté Fry. « Je suis sur que la FIA veut une plus grosse part du gâteau, comme les équipes, et je pense que Bernie va essayer de récupérer une partie de ce qu’il a perdu au cours des deux dernières années ».