Les onze équipes de F1 se sont réunies en marge du Grand Prix du Canada et lors de cette rencontre, la Scuderia Ferrari a remis sur la table sa vieille proposition qui consiste à autoriser la vente de châssis aux équipes les plus modestes.
Sans surprise, cette proposition qui exige l’accord de la majorité des équipes a une fois de plus été rejetée. Cette ancienne proposition soutenue principalement par Luca di Montezemolo, le président de Ferrari, est aussi celle dont l’équipe Williams ne veut pas entendre parler.
“Je ne sais pas si cette proposition a des chances d’être adoptée, mais ce que je sais, c’est que si cela arrive, cela démontrera l’échec lamentable de la FIA et des détenteurs des droits commerciaux dans leur gestion de la F1. Cela pourrait aussi marquer le début de la fin pour notre sport,” commente Adam Parr, l’ancien président de l’équipe Williams.
Adam Parr a quitté l’équipe Williams et la F1 en mars 2012, mais il suit toujours ce sport avec un certain intérêt.
“Je soutiens totalement l’approche de Pirelli et le DRS. Ce dernier ne fait que compenser le désavantage qu’ont les voitures qui en suivent une autre. En F1, il se passe exactement le contraire qu’en F1 où c’est la voiture suiveuse qui a un avantage. Quant aux pneus, ils sont les mêmes pour tout le monde et il y a donc peu de chances qu’une équipe soit avantagée par rapport à une autre.”
“Je me souviens qu’en 2007, on pouvait prédire avec une précision raisonnable qui allait remporter la victoire à Monaco après le premier virage en course. Les gens disaient qu’ils regardaient le départ et puis l’arrivée. Aujourd’hui, cela ne se passe plus comme ça. Si vous ne vous concentrez pas sur la course, vous être perdu. N’est-ce pas de cette façon que cela doit se passer ?” ajoute Adam Parr.