La rumeur a enflé ce week-end quant à une offre faite par Ferrari pour recruter Adrian Newey. Alors qu’elle célébrait tristement l’anniversaire de sa dernière victoire, la Scuderia doit clairement renforcer son équipe technique et ne vise rien de moins que le meilleur.
Newey a déjà refusé plusieurs offres de la part de Ferrari par le passé, mais il apparaît que l’équipe italienne aurait proposé à l’ingénieur de donner son prix et que son éventuel futur employeur le paierait, quel qu’il soit. Le but étant de calmer le jeu car la tempête gronde au sein de Ferrari, et le mécontentement de Fernando Alonso notamment, est de plus en plus important.
Interrogé quant à son futur, Newey s’en est étonnamment tiré par une pirouette : "Je ne sais pas. Je dois y réfléchir. Nous sommes au milieu d’une saison et je suis happé par le défi à relever. Il arrivera un moment où je devrai réfléchir à l’avenir, mais pour le moment je me focalise sur les performances pour rattraper les voitures argentées".
Red Bull et Newey entretiennent un flou artistique autour de la date d’expiration du contrat de ce dernier, et Christian Horner a joué la carte de l’innocence tout autant que le directeur technique de Red Bull, expliquant que poser la question de cette date était "comme demander son âge à une femme".
Horner a lui-même été le centre de rumeurs le liant à un départ chez Ferrari et il s’est toutefois déclaré confiant quant à la durabilité de la relation entre Newey et Red Bull.
"Beaucoup d’approches ont lieu envers notre staff, mais Adrian apprécie l’environnement dans lequel il travaille au sein de Red Bull et il a toujours dit qu’il voudrait finir sa carrière chez Red Bull. L’équipe a une très bonne relation avec lui. Bien évidemment, l’attrait de Ferrari est toujours là, mais il y a beaucoup de politique et de pression en Italie. Beaucoup d’entre nous ont été liés à Ferrari mais jusqu’ici personne n’y est parti," conclut Horner.