Adrian Sutil est revenu en F1 en 2013 dans la même équipe dont il était parti en 2011, Force India. L’Allemand l’a déjà dit, il ne compte pas passer toute sa carrière en F1 dans la même équipe, ce qui est pourtant pour l’instant le cas. Il est pour l’instant satisfait de la manière dont les choses se déroulent. "Ca fait maintenant 6 mois que je suis de retour, que je m’habitue de nouveau à la vie en F1 et toutes les procédures sont maintenant parfaites, je suis presque à 100 % de ma performance. Voyons ce que je futur amène, je ne sais pas."
Avec le départ de Mark Webber de la F1, un gros baquet s’est libéré chez Red Bull, ce qui pourrait entraîner de multiples mouvements, et Sutil suit évidemment cela avec attention, même s’il est trop tôt pour lui pour prendre une décision. "Il y a quelques baquets intéressants de libres, mais ça dépend du mouvement de certains pilotes, et après la roue tourne. C’est un peu trop tôt."
Le pilote Force India a quand même déjà une idée très claire de l’équipe où il voudrait piloter en F1, mais il ne veut pas la nommer. "J’ai mes objectifs, je sais où je veux aller, j’ai mes plans pour le futur."
Par respect pour son équipe actuelle et son propriétaire indien Vijah Mallya, Adrian Sutil préfère en dire le moins possible, et il précise que de toute façon le premier informé restera justement Mallya. "Je ne vais pas vous les révéler bien sûr, ça rendrait les choses trop faciles. Mais je suis une personne loyale envers son équipe, et peu importe ce que je ferai, j’en parlerai à Vijah en premier."
La situation financière de beaucoup d’équipes en milieu et fond de peloton est délicate, et Sutil reconnaît que cela n’aide pas à trouver ou conserver un volant, car dans l’idéal il faut aussi amener de l’argent à l’équipe. "C’est difficile, en F1 l’argent n’est pas vraiment là. Les équipes de pointe vont très bien, mais les autres équipes se battent pour survivre. Elles ont besoin de pilotes avec des sponsors parce qu’elles ne peuvent pas en trouver elles-mêmes."
Pour cette raison, des équipes se tournent vers des pilotes venus de pays plus "exotiques", comme la Russie ou le Venezuela, et être Allemand n’est donc pas ici un avantage. "Donc parfois, avec une nationalité rare, c’est plus facile d’avoir des sponsors et c’est pourquoi les équipes recherchent ce genre de pilotes."
"Le meilleur ensemble serait un super pilote, capable d’être champion du monde, avec un gros sponsor, alors là vous n’auriez aucun problème. Pour une équipe, c’est la meilleure chose qui puisse arriver, c’est normal", conclut Adrian Sutil, espérant qu’un moindre apport financier que d’autres ne lui fermera pas de porte.