Jean Alesi, ancien pilote de F1 qui a fait une grande partie de sa carrière chez Ferrari, estime lui aussi que la Scuderia n’a pas cherché à favoriser Sebastian Vettel dimanche, lors du Grand Prix de Monaco.
C’est en effet grâce à un arrêt plus tardif que l’Allemand a pu prendre le meilleur sur Kimi Raikkonen.
"On peut comprendre un petit peu la déception de Kimi qui avait fait un week-end parfait, même jusqu’au drapeau à damier, mais la victoire de Vettel est sans discussion," déclare le Français en tant que consultant de Canal+.
"La déception que l’on peut voir sur le visage de Kimi est sportive. C’est un peu la finale de Roland-Garros. L’un des deux a gagné, et le perdant n’est jamais content."
"Cela s’est joué sur la piste, il n’y a pas eu de choix intentionné de l’écurie pour faire gagner l’un ou l’autre, et il n’y a pas grand-chose à ajouter."
Franck Montagny, l’autre ancien pilote de F1 consultant de Canal +, n’est pas du tout du même avis.
"A voir la mine que faisait Räikkönen sur le podium, on a l’impression que c’était quand même quelque chose de calculé. Je crois que Raikkonen, dans l’explication qu’il donne, la logique et ce qu’ils avaient prévu c’était que Vettel devait rentrer juste le tour après lui. Je pense que c’est pour ça que Kimi fait vraiment la gueule, c’est pour ça qu’il pense s’être fait voler la victoire. Normalement, Vettel devait rentrer un tour après Raikkonen."