Jean Alesi estime que le drive-through imposé à Lewis Hamilton – pour avoir gêné Di Resta en remettant sa McLaren dans le sens de la marche après un tête à queue à la sortie de la chicane – était sévère.
S’il avait été à la place d’Allan McNish dans le collège des commissaires, Alesi se serait exprimé contre une telle pénalité.
« Je dois dire que je n’aurais pas pénalisé Lewis Hamilton », a-t-il déclaré. « Lewis était au milieu de la piste et essayait simplement de s’écarter. Di Resta n’arrivait pas vite. La vitesse dans cette chicane n’est que de 60km/h. Je trouve que cette pénalité était sévère. »
Jarno Trulli, lui, n’est pas du même avis et estime que les commissaires ont bien réagi.
« Quand il a fait son tête à queue, il n’a pas réussi à repartir tout de suite. La manœuvre était trop dangereuse. Le règlement est clair. Les commissaires ont eu raison de le punir, il aurait pu sortir Kovalainen, Sutil et, surtout, Button. Il aurait dû attendre que toutes les voitures soient passées avant de repartir. Il n’a pas suffisamment réfléchi », a indiqué l’Italien dans sa colonne pour La Repubblica.
Ayant retenu la leçon de Monaco, Hamilton s’est bien gardé de commenter la décision des commissaires, acceptant qu’il avait mérité sa pénalité et s’excusant auprès de Paul di Resta. L’Ecossais n’a pas non plus eu de mots durs à l’encontre du pilote McLaren.
« Heureusement, je l’ai vu assez tôt. Avant d’entrer dans la chicane, j’ai vu qu’il avait fait un tête à queue. En sortant de la chicane, j’ai été un peu surpris mais j’avais le temps de réagir. Je pense que Lewis menait la course à ce moment-là, alors je comprends parfaitement ce qu’il essayait de faire », a-t-il commenté.
Ce n’était pas la première fois que Lewis Hamilton se retrouvait dans une telle position. En 2006, alors qu’il roulait encore en GP2, il avait eu un incident assez similaire en Turquie… pour lequel il n’avait pas été pénalisé.
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