Appelé l’année dernière par Toro Rosso pour remplacer Sébastien Bourdais, le jeune Jaime Alguersuari a débuté en F1 dans les pires conditions possible puisqu’il n’avait pas eu le droit d’effectuer des essais privés préalables.
C’est donc en Grand Prix que Jaime a été obligé de tout apprendre et il n’était pas rare de l’entendre se plaindre de la difficulté extrême que représente le pilotage d’une F1.
Aujourd’hui, tout cela est à oublier. "L’année dernière fut ce qu’elle fut. Je n’aurais pas pu faire mieux. J’étais un employé de Red Bull et je n’avais pas le choix de dire oui ou non. Mais pour cette saison, j’ai pu m’entraîner convenablement, me développer physiquement pour mon rôle de pilote et mentalement en tant que personne. C’est ce dont j’avais besoin," déclare Alguersuari dans les colonnes du journal Diario Sport.
Dans les colonnes du quotidien El Mundo, Alguersuari ajoute : "Je ne suis plus un soldat que l’on envoie sur les plages de Normandie. Désormais, je suis capable de monter en piste et de boucler deux distances de Grand Prix en une seule journée d’essais. Je l’ai fait à Jerez."
Quant à sa monoplace, il la trouve plutôt réussie. "Elle me donne l’impression d’être très compétitive et fiable." Mais Jaime doit bien avouer que selon lui, les équipes Red Bull, Ferrari, McLaren et Mercedes sont loin devant sa Toro Rosso...