Malgré les explications répétées de Fernando Alonso, beaucoup ne comprennent pas le choix de l’Espagnol de rejoindre McLaren-Honda. James Allison, son ancien directeur technique au sein de Ferrari, révèle qu’il a pourtant essayé de retenir Alonso, en vain.
« Non, je n’ai pas pu. Je lui ai expliqué que les choses allaient changer, que la nouvelle voiture serait bonne, que l’écart diminuerait et que rester avec nous était la meilleure chose à faire. Mais il était alors déjà désabusé : j’étais la dixième personne à lui dire la même chose et à force de l’entendre depuis des années, il n’y croyait plus. »
Et Alonso insiste sur le fait qu’il est dorénavant plus heureux en ‘gris graphite’, une peinture qui aurait par ailleurs fait gagner 3 kilos à la MP4-30 par rapport à la peinture chromée multi-couches.
« De 4 secondes de retard au tour en Australie, nous nous battons maintenant pour une place en Q3. C’est presque un miracle. Le potentiel est énorme et nous trouvons petit à petit comment l’utiliser. »
Concernant l’Alonso « sombre et lunatique, » Jenson Button assure ne pas l’avoir croisé.
« J’ai entendu dire que ce n’était pas facile de travailler avec Alonso mais je n’ai pas de problème. S’il est comme ça, je ne l’ai pas encore vu ! Nous avons tous les deux de l’expérience et avons connu des moments fantastiques et d’autres terribles, alors il y a probablement plus de respect entre nous qu’entre aucun autre pilote. »