Si le Grand Prix de Hongrie dimanche a vu Sebastian Vettel s’imposer après un très bon départ, atteignant ainsi l’objectif de Ferrari qui souhaitait remporter deux victoires cette année, le directeur technique James Allison ne se fait pas d’illusions : même s’il est content des progrès accomplis depuis 2014, il reste encore beaucoup à faire.
« Nous avons connu une série de performances en-dessous de la moyenne ces trois dernières courses, et cette victoire est la bienvenue. Nous allons maintenant pouvoir passer deux semaines à la plage en repensant à ce succès tout frais. J’en suis très content, tout comme de l’ensemble de la saison. »
« Je crois que nous pouvons nous estimer heureux d’avoir démontré nos progrès par rapport à l’an dernier, mais il y a encore énormément de choses à faire avant que nous ne puissions proposer une Ferrari dont nous soyons tous fiers. La voiture n’est pas encore assez véloce pour pouvoir prétendre aux titres et il est peu probable que nous atteignions le niveau de performance du Hungaroring sur toutes les courses à venir. Mais nous n’avons pas vraiment montré tout ce dont nous sommes capables, alors avec un peu de chance nous serons un peu plus compétitifs pour la suite de la saison. »
Y a-t-il des points communs entre cette victoire et celle de Malaisie ?
« Oui : si vous prenez un bon départ, vous vous retrouvez avec le champ libre et un air qui n’est pas perturbé par d’autres voitures, ce qui fait que vous pouvez dérouler votre course sans compromis. Et ça fait une grosse différence sur l’ensemble du Grand Prix. L’autre similitude avec la Malaisie, c’est que notre opposant le plus rapide, Lewis Hamilton, n’était pas là à cause de ses propres difficultés. Mais le principal point commun, c’est que sur ces deux pistes, notre voiture avait un bon rythme, et avec ça vous pouvez faire de bonnes choses. »