La nouvelle Ferrari F14T n’a pas été la voiture la plus assidue en piste à Jerez, elle n’a pas été la plus rapide, mais on ne s’inquiète pas trop à Maranello. La première semaine d’essais privés de l’année servait en effet surtout à préparer les deux suivantes sur le circuit de Bahreïn.
“L’objectif des premiers jours était de rouler,” explique James Allison, le directeur technique de la Scuderia Ferrari. “Nous avons dû aussi programmer la voiture avec les millions de données que nous possédons afin de nous assurer que tout fonctionne correctement.”
“Il fallait par exemple mesurer le refroidissement. Il y a de nombreux fluides dans la voiture, sont-ils tous correctement refroidis ? Il était très important de mesurer cela pour avoir de bonnes bases pour le reste de la campagne d’essais privés. Je suis raisonnablement satisfait de ce que nous avons fait jusqu’à présent. Je ne pense pas qu’il y ait le moindre défaut majeur caché.”
“Bien sûr la liste de nos problèmes n’est pas courte, ce n’est jamais le cas avec une nouvelle voiture, mais nous avons toutefois réussi à la sortir du garage et à l’envoyer en piste immédiatement. Si nous avons moins roulé que lorsque nous avions le moteur V8, ce n’est pas à cause du manque de fiabilité de la voiture, mais parce que nous voulions nous assurer de ne faire aucune erreur dans sa programmation,” ajoute l’ingénieur britannique.