James Allison a commencé à bien prendre ses marques chez Ferrari, en tant que nouveau directeur technique "châssis". Le Britannique évalue la situation actuelle de la Scuderia avant le Grand Prix d’Inde qui se déroulera ce week-end sur le Buddh International Circuit.
"Les Grands Prix de Corée et du Japon ont été décevants pour nous : notre voiture n’est pas capable de se battre à l’avant et encore de moins de gagner. Ce n’est pas le niveau auquel nous devons être," commente l’ancien directeur technique de Lotus.
"Toutefois l’équipe a bien travaillé en piste, optimisant ce que nous avons et la stratégie. Nous avons aussi des pilotes qui savent aller chercher de bonnes places en course mais ce n’est tout de même pas ce que nous souhaitons. Nous souhaitons voir des progrès pour les courses restantes."
Améliorer, c’est aussi la raison de la venue d’Allison chez Ferrari, un retour pour être exact.
"Après 9 ans passés ailleurs, j’ai des sentiments mitigés sur mon retour à Maranello," admet-il. "Il y a de l’excitation mais aussi beaucoup de nostalgie puisque j’ai beaucoup de bons souvenirs avec les victoires et les titres de 2000 à 2004. C’est aussi du plaisir de revoir des gens que je connais et qui ont progressé dans la hiérarchie. Ce que je ressens surtout c’est de la détermination, je veux jouer mon rôle pour aider l’équipe à retrouver la victoire."
"J’ai aussi pu voir tous les changements, nombreux, qu’il y a eu au sein de la Scuderia : l’équipe est plus grande, plus complexe mais son caractère et son émotion sont toujours très similaires et reconnaissables dès que vous franchissez les portes de l’usine. Vous pouvez aussi sentir la faim de gagner à nouveau," conclut Allison.