Après le dernier Grand Prix de Hongrie, Kimi Raikkonen a été cité comme un des prétendants au titre mondial. Même si la victoire lui échappe encore, ainsi qu’à son équipe Lotus, la régularité du Finlandais et de sa E20 l’ont placé dans le top 5 du championnat pilotes.
Alors est-ce que Raikkonen champion du monde pour son retour, c’est une vraie possiblité ? "Pourquoi pas," répond James Allison. "Il reste beaucoup de courses et il y a beaucoup de points pour le vainqueur d’une course. L’avance d’Alonso est minuscule par rapport à la quantité de points qui reste à distribuer."
Le directeur technique de Lotus a conscience que la qualité des évolutions de la Lotus E20 seront primordiales pour faire de ce rêve une réalité. "L’une des choses que notre équipe a appris des deux dernières saisons c’est que nous avions tendance à trop vite basculer nos ressources sur la voiture de l’an prochain. Nous avons démarré cette saison avec l’objectif de la développer un peu plus longtemps."
Le double DRS de Lotus, qui devrait entrer en action à Spa-Francorchamps, sera d’une aide précieuse sur les longues lignes droites belges, mais aussi en Italie, à Monza, le week-end qui suit.
Allison avoue qu’il a hâte de voir si sa voiture peut semer le trouble parmi les top teams. "Je suis impatient de voir comment vont se dérouler les batailles pour les deux championnats. Nous avons marqué des points à un rythme qui nous a remis en course au championnat des pilotes comme à celui des constructeurs. Néanmoins, même si nous avons fait mieux que toute autre équipe depuis Monaco, nous savons que nous aurions pu obtenir encore plus, beaucoup plus, compte tenu des performances de notre voiture et de nos pilotes."
"Je continue à regarder le calendrier en me disant : « la voiture devrait être bien à tel endroit… et à celui-là… et à celui-là… » Cette partie de moi qui tient à son mariage souhaite la fermeture estivale. Mais il y a cette autre facette qui n’a qu’une envie, zapper les vacances et arriver tout de suite sur la série de courses suivante. Histoire d’avoir une chance de chasser ceux qui nous précèdent et de voir si nous pouvons les affronter," conclut le Britannique.