Fernando Alonso s’apprête à disputer les cinq dernières courses de sa carrière en Formule 1. L’Espagnol admet prendre la chose à la légère et se félicite d’un sentiment agréable qui lui permet de profiter à fond de chacun des week-ends qui constituent le crépuscule de son passage en F1.
"C’est un sentiment fantastique" explique-t-il. "Chaque course depuis le moment où j’ai décidé d’arrêter, c’est juste une célébration. J’ai hâte d’aller à Austin et de revoir ce circuit. Peut-être que nous ne sommes pas les plus rapides quand on voit les temps à la fin de chaque séance, mais chaque tour est fantastique."
Il explique cependant toujours apprécier la F1 : "Ce n’est pas que je n’aime plus la Formule 1, j’aime toujours la F1, j’aime toujours ces voitures. Si j’arrête maintenant, c’est parce que j’ai 37 ans et que j’ai réalisé tous mes rêves en Formule 1, ou que ce n’est plus ce dont je rêve, et que maintenant j’ai d’autres rêves. J’ai eu beaucoup de chance ici et je vais essayer de trouver autre chose."
Il ne s’attend pas à des miracles à Suzuka, où il faut une voiture puissante et bien équilibrée : "Nous verrons que certains des moteurs les plus puissants fonctionnent assez bien ici. Mais la météo n’est pas très stable en ce moment, donc peut-être que cela pourrait nous aider aussi. Je pense qu’il y a une opportunité ce week-end de marquer des points et nous allons essayer d’en tirer profit."
"Mais en termes d’ambiance, de fans, c’est un super week-end et j’ai adoré venir ici pendant 17 ans. Je suis venu avant la F1 pour la Coupe du Monde de karting ici à Suzuka, donc le Japon est toujours un pays où il fait bon courir parce que les fans le rendent si spécial et tout est spécial ici".
Il restera au Japon après Suzuka, puisqu’il courra à Fuji le week-end suivant en WEC : "Je suis prêt à profiter de chaque minute de ce week-end car ce sera la dernière fois à Suzuka. J’ai la chance parce que le week-end prochain, ce sera le WEC à Fuji, donc je vais continuer à m’amuser devant ces fans. Suzuka est certainement l’un des meilleurs week-ends, que vous preniez votre retraite ou non, tous les pilotes vont adorer courir ici et pour moi c’est la même chose."