Fernando Alonso aborde ce dernier Grand Prix de la saison avec une approche qu’il juge saine : faire de son mieux et voir où se classera Vettel. Alonso n’a rien à perdre et sait qu’il n’a pas les meilleures cartes dans les mains.
"Ce serait bon d’être sur le podium pour marquer le minimum de 15 points dont j’ai besoin et ensuite nous verrons bien où est Sebastian pour faire les additions. Ma première priorité c’est d’être sur le podium, pour surmonter l’écart de 13 points et ensuite nous verrons le résultat de Red Bull," déclare le pilote Ferrari à Interlagos.
"Le championnat n’est pas dans nos mains, nous n’avons pas grand chose à perdre, seulement la possibilité de gagner quelque chose. Si Sebastian gagne, tant mieux, nous essayerons encore l’année prochaine," ajoute-t-il.
Ces paroles ne sont-elles pas destinées avant tout à évacuer la pression de la finale ? "Il y a toujours de la pression mais nous n’avons plus d’autres occasions et nous menons encore moins au championnat. Je n’ai rien à perdre. Nous arrivons en 2ème place au championnat."
"La tâche sera difficile, nous valons 7ème sur la grille de départ alors reprendre 13 points sera assez difficile. Si la course est normale, je resterais 2ème au championnat. Si quelque chose de spécial arrive, alors je peux le gagner. Comme cela ne repose pas sur nous, la pression est moins forte."
D’Austin à Interlagos, Alonso ne s’attend pas à du changement. "Il n’y a aucune magie que l’on peut insuffler à une voiture en 5 jours. Nous étions 7ème sur la grille à Abu Dhabi, 9ème à Austin, ces positions sont la norme pour nous mais nous pourrons peut-être faire un meilleur boulot ici, qui sait ?"
L’Espagnol regarde déjà vers l’avenir, s’il ne gagne pas le titre. "J’espère bien avoir d’autres chances d’en gagner. J’ai 31 ans et je pense que j’ai encore quelques occasions. Je suis chez Ferrari pour les 4 à 5 prochaines années au moins, cela me donne autant d’occasions de me battre pour le championnat. En 3 ans je suis arrivé 2 fois à la dernière course en jouant le titre. Nous n’avons jamais été dominateurs, au contraire nous avions des problèmes. Alors je suis certain d’avoir d’autres opportunités dans les 4 à 5 prochaines années."