Fernando Alonso ne cesse de penser à Jules Bianchi. Il ne se passe pas un jour sans que l’Espagnol ne publie quelque chose sur les réseaux sociaux pour soutenir le Français, toujours hospitalisé au Japon dans un état critique mais stable.
Le pilote Ferrari explique sa relation particulière avec Bianchi dans le journal L’Equipe.
"Jules, dans la famille Ferrari, c’était mon frère," affirme Alonso, qui a pu côtoyer le Français dans l’Académie pour les jeunes dont il fait partie.
"Je me souviens de notre première rencontre : c’était à Lanzarote, pour un entraînement de dix jours avec la Scuderia. Nous nous étions découvert un goût commun pour le vélo, et pour le foot aussi. Et très vite, j’ai vu quel compétiteur hors pair il était. Nous nous sommes tiré des bourres mémorables !"
"Nous avons passé beaucoup de temps ensemble, à travailler notre condition physique," ajoute le double champion du monde. "Et lorsque nous avions des matches de foot, par exemple, je cherchais toujours à avoir Jules dans mon équipe, parce que je savais qu’avec lui, on allait gagner. Et inversement, il venait me chercher quand il avait besoin de monter sa propre équipe. Nous étions de la même veine."
Alonso confie une anecdote amusante concernant Jules, à l’époque où le Français venait sur les Grands Prix en tant qu’observateur dans le stand Ferrari.
"Mon ex-femme, Raquel, le prenait parfois pour moi, lorsqu’elle l’apercevait assis, de dos. Plusieurs fois, sur les circuits, il lui est arrivé de le prendre par l’épaule et de lui dire ’Bon allez, on rentre ?’ avant de s’apercevoir de son erreur. Jules était tout gêné. Raquel aussi. Et moi, je me marrais ! Elle me disait : ’Mais ce n’est pas possible, on dirait ton frère’, et c’est ainsi que je le voyais."