Après une première année d’association particulièrement difficile en 2015, le projet McLaren-Honda doit décoller cette saison.
La nouvelle MP4-31 n’est pas encore capable de se mêler à la lutte avec les meilleurs et comme l’explique Fernando Alonso, les pilotes n’ont pas réellement pu s’impliquer énormément dans le développement de la monoplace car la priorité était ailleurs.
"C’est la fiabilité qu’il nous fallait le plus améliorer et le moteur n’était pas encore prêt à être exploité au maximum. Nous, pilotes, n’avons donc pas eu grand chose à dire car des choses plus importantes devaient être réglées dans un premier temps. Nous rentrerons dans les détails en cours de saison pour rendre la voiture plus rapide," a déclaré l’Espagnol.
"La nouvelle monoplace est meilleure que la précédente dans tous les domaines. D’un point de vue aérodynamique, le concept est mieux et nous comprenons mieux le moteur et ses faiblesses, il est plus fiable. Tout ça est donc positif mais nous sommes des compétiteurs et nous ne serons donc pas heureux tant qu nous ne gagnerons pas. Nous avons encore beaucoup de travail mais j’espère que nous réussirons à franchir de nouvelles étapes tout au long de la saison."
Alonso reconnaît que le temps joue contre lui désormais pour l’obtention d’un éventuel troisième titre de champion du monde.
"Oui mais je ne peux pas être frustré de ne pas être un triple champion du monde. Il semblerait que je doive faire vite si je veux y parvenir, autrement je prendrais ma retraite sans ce fameux titre. Mais je ne vois pas les choses ainsi. Je me sens privilégié d’avoir gagné deux championnats et d’être monté 100 fois sur le podium. Il y a tant de choses que je ne croyais pas possible lorsque je suis arrivé en Formule 1 en 2001. Je serais donc quoi qu’il arrive très reconnaissant envers ce sport pour ce qu’il m’aura donné."
Le pilote McLaren espère que les monoplaces seront beaucoup plus rapides en 2017, comme c’était le cas il y a quelques années.
"La F1 reste le meilleur sport du monde mais il est vrai que les voitures sont aujourd’hui 5 ou 6 secondes plus lentes qu’il y a 7 ou 8 ans. En tant que pilote, cela rend l’adrénaline et l’excitation moins importantes. J’espère qu’en 2017, les monoplaces seront à nouveau extrêmes comme autrefois."