Si Fernando Alonso juge « un peu triste » son début de saison et les ennuis moteur à répétition, il place bien plus d’espoirs dans la deuxième moitié de l’année, où sa MP4-30 devrait montrer un autre visage.
« Je pense que la deuxième partie de saison verra une équipe McLaren complètement différente, bien plus compétitive. Les progrès qui nous attendent sont assez considérables. »
« À l’arrière de la grille et à 2 secondes du rythme des meilleurs, il n’est pas trop difficile de gagner entre 5 et 8 dixièmes. Mais quand vous vous battez pour un podium, vous ne vous rapprochez qu’à hauteur d’un dixième toutes les deux semaines. Je pense que nous serons bien plus proches des hommes de tête pendant la seconde partie du championnat. »
Il reste ceci dit quelques écueils pour le propulseur Honda.
« L’Autriche, le Canada, la Belgique et l’Italie sont quatre des circuits où le moteur est le plus important et leur nature ne nous convient pas. Nous en avons déjà passé deux, plus que deux maintenant. »
Alonso ne cesse de clamer qu’il sait bien où il a mis les pieds avec le nouveau partenatiat entre McLaren et Honda cette année et qu’il accepte la situation.
« Nous avons pris un départ depuis une feuille blanche et malheureusement, en Formule 1 on ne peut pas se permettre d’attendre. Nous voulons tous que ça se fasse rapidement mais ce n’est pas le cas. Il est important de résister à la frustration et de poursuivre nos efforts car le talent, les ressources et l’engagement sont là, et ce n’est qu’une question de temps. Il est un peu triste d’avoir dû utiliser 5 moteurs en 8 courses mais je suis heureux des progrès de Honda : si ça signifie que nous apprenons des tas de choses, c’est très précieux. »