Le retour de Fernando Alonso chez McLaren n’est pas le plus heureux qu’il ait été possible d’envisager, l’Espagnol souffrant, comme son équipier Jenson Button, de ne pas disposer d’une monoplace compétitive et fiable pour le moment, les problèmes étant largement à mettre sur le compte de Honda.
Mais Alonso reste positif : il s’est engagé dans un projet à long terme et ne souhaite pas s’arrêter aux problèmes actuels.
"Ai-je fait un bon choix ? C’est une question à laquelle nous aurons des réponses dans quelques mois ou dans deux à trois ans," explique Alonso.
"Il est vrai que notre niveau de compétitivité n’est pas celui que nous voulions ou que nous attendions, c’est le moins que l’on puisse dire. Nous savions que cette première année allait être difficile mais ne pas réussir à passer la Q1 le samedi, c’est tout de même plus difficile que ce que nous pensions pouvoir faire."
"Je reste optimiste, je suis heureux des progrès de la voiture. A Silverstone, j’ai senti une bonne adhérence, j’ai été en confiance dans les virages, j’étais capable d’aller à la limite avec la voiture et j’en suis heureux."
"Si on fait des comparaisons avec les autres, il y a des virages qui sont en notre faveur, de manière assez intéressante. Nous avons encore besoin de régler certains problèmes mais nous allons clairement dans la bonne direction."
Le chemin le plus dur à faire est pour Honda. Alonso regrette que les règles ne les favorise pas.
"Les moteurs sont plus ou moins gelés et avec les règles actuelles tout demande beaucoup de temps car nous avons les mains liées pour de nombreuses choses."