Au fur et à mesure que les journées d’essais privés s’écoulent, le tableau devient de plus en plus clair sur les performances des uns et des autres. Alonso a osé un premier pronostic, peu audacieux, en déclarant à Barcelone que Red Bull, l’équipe championne du monde en titre, part avec un avantage sur ses adversaires avec une RB7 très performante.
Cela fait deux jours de suite que Vettel signe le meilleur temps sur le circuit de Catalunya et apparemment avec une assez grande facilité. "On sait déjà tous que Red Bull devrait être devant tout le monde. C’est l’équipe à battre. Nous pensons qu’ils seront très compétitifs. Mais attendons les premières courses pour en être certain," commence Alonso.
Est-il inquiet ? "Non, pas trop. Il y a encore beaucoup de choses à venir de la part de Ferrari. Et on a vraiment trop peu d’informations sur ce que les autres sont en train de tester pour s’inquiéter. Si vous mettez 10 kilos d’essence en moins, vous allez déjà bien plus vite et si vous faites de longues séries de tours avec les pneus durs, cela fonctionne mieux qu’avec les tendres. C’est trop difficile de juger de l’extérieur."
A part Red Bull, Alonso peut-il établir une première hiérarchie ? "Red Bull a la voiture la plus forte mais il y a quatre équipes, nous, McLaren, Mercedes et Lotus Renault, qui sont capables de lutter pour des victoires. Mais comme je vous l’ai dit, c’est encore trop tôt pour tirer des conclusions précises : il suffit d’un peu d’essence en moins, de pneus plus ou moins usés pour faire une différence aux chronos de plusieurs secondes."