Fernando Alonso est aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs pilotes de F1 en activité, mais comme la plupart de ses collègues, il a dû recevoir l’aide de certaines personnes avant de débuter chez Minardi en 2001.
Quelles sont ces personnes ?
“Il y a toujours de nombreuses personnes qui aident les pilotes à arriver en F1, mais la seule personne qui a toujours été à mes côtés, c’est mon père. Il était là depuis le début en karting. Il est toujours mes côtés même s’il n’est pas présent physiquement sur les courses. Il est là lorsque je travaille et même lorsque je ne travaille pas. Je peux m’appuyer sur lui quoi qu’il m’arrive durant la journée dans mon travail ou dans ma vie personnelle. Lorsque je l’appelle, il a toujours un avis et dans 99,9% des cas, il a raison. C’est la raison pour laquelle j’écoute toujours attentivement ce qu’il a à me dire.”
Quels ont été les pires moments de sa carrière ?
“Il y a eu de nombreux moments difficiles. J’ai eu des accidents par exemple ou j’ai aussi fait des erreurs que tout le monde a vu. Quand cela arrive, vous avez envie de disparaître pendant plusieurs semaines pour ne voir personne. Ce sont des choses qui arrivent dans tous les sports, mais en F1 et dan certains autres sports, il y a une énorme attention des médias et c’est ce qui vous donne encore plus envie de disparaître. Mais il faut faire avec, cela arrive à tout le monde et il ne faut pas trop y penser.”
Fernando Alonso a-t-il parfois peur en F1 ?
“La peur n’existe pas en F1. Sous la pluie, lorsque la visibilité est très réduite, vous n’êtes évidemment pas très à l’aise, pas du tout même, mais ce n’est pas de la peur. En fin de compte, la voiture, c’est comme notre bureau,” conclut le champion espagnol.