Aborder la course de Monza lorsqu’on pilote un bolide rouge de Maranello n’est pas quelque chose d’anodin. Ce sera le deuxième Grand Prix d’Italie de Fernando Alonso sous les couleurs de Ferrari et son objectif est de faire aussi bien que l’année passée. On se souvient qu’en 2010 il avait gagné...
"La situation au championnat est encore plus difficile après la course de Spa," commente Fernando Alonso. "Il y a en effet une course de moins à disputer et l’écart a encore augmenté. Nous devons être réalistes, mais dans le même temps nous ne baisserons jamais les bras. Nous ne l’avons jamais fait par le passé et ce n’est pas aujourd’hui que ça va commencer. C’est assez facile de rester motivé, car nous abordons chaque course avec l’intention de la gagner. Gagner une course est quelque chose de très particulier et c’est quelque chose que nous voulons tous faire, sans pour autant penser à la situation au championnat. Nous sommes encore plus motivés pour le championnat des constructeurs dans lequel nous avons plus de possibilités. Nous allons faire de notre mieux jusqu’au dernier moment."
C’est en 2001 que Fernando Alonso avait disputé son premier Grand Prix d’Italie et c’était déjà au volant d’une voiture italienne. "La première fois, c’était au volant d’une Minardi. Lorsque vous roulez pour la première fois à Monza au volant d’une F1 et que vous atteignez les 350 km/h dans les lignes droites, cela vous procure des sensations très particulières. En 2006, nous menions le championnat avec Michael Schumacher qui était sur nos talons et nous avions donc abordé la course de Monza en tant que principaux rivaux de Ferrari. Les tifosi ont bien sûr essayé de me mettre sous pression et j’avais d’ailleurs reçu une pénalité pour avoir gêné un autre pilote en qualification, c’était Felipe Massa, mon équipier aujourd’hui chez Ferrari."
"J’avais pris le départ depuis la dixième place sur la grille, mais j’ai eu très vite un problème de moteur alors que j’étais troisième. Cela avait créé une grande excitation dans le public de la tribune du premier virage, d’autant plus que Michael Schumacher était en tête de la course. Ce fut une expérience intéressante... L’année suivante, au volant d’une McLaren, j’étais en pole position et j’ai gagné après avoir signé le meilleur tour en course. C’était ma première victoire sur ce circuit historique, mais les tifosi étaient évidemment moins heureux que moi. En 2010, le résultat fut le même, mais les sensations étaient très différentes. J’avais en effet signé la pole, la victoire et le meilleur tour, mais j’étais au volant d’une Ferrari. J’ai beaucoup apprécié les moments que j’ai passés sur le podium devant au moins 20.000 personnes et une multitude de drapeaux aux couleurs de Ferrari. Il me sera difficile d’oublier cela," ajoute le champion espagnol.