Depuis son transfert de Ferrari à McLaren l’an dernier, Fernando Alonso n’a eu de cesse de devoir s’expliquer quant à son choix de quitter une écurie somme toute assez moyenne en 2014 pour une équipe encore plus en difficulté en 2015.
« J’ai passé 5 années fantastiques durant lesquelles j’ai terminé second à trois reprises. Aujourd’hui, Ferrari est deuxième au championnat. Je ne comprends donc pas comment on peut qualifier d’enfer mes années chez eux, de même que je ne vois pas en quoi Ferrari serait en train de renaître, » analyse l’Espagnol.
« Quand j’ai décidé de m’en aller, j’ai passé 15 jours à parler avec tout le monde sauf Force India, Sauber et Manor. Ce sont les plans de McLaren pour l’avenir qui m’ont convaincu et c’est pour ça que je les ai choisis. »
Alonso doit cependant bien admettre que la situation de McLaren-Honda est moins bonne qu’initialement espéré : « peut-être bien qu’au début, nous nous attendions à faire mieux. Mais après les premiers tests à Jerez, il est devenu clair que les essais s’étendraient en fait sur toute l’année et que nous souffririons. »
« La Formule 1 est complexe et tout le monde ne le comprend pas. Ce n’est pas comme au football où vous engagez trois nouveaux joueurs et vous commencez à gagner dans la foulée. Ici, ce n’est pas aussi rapide qu’on le souhaiterait, et c’est la phase que nous traversons en ce moment avec McLaren, même si ce n’est pas visible depuis l’extérieur. Il nous faut être patients, parce que les résultats et le succès viendront. Ce n’est qu’une question de temps avant que McLaren-Honda ne gagne. »