Fernando Alonso a reconnu qu’il a eu beaucoup de mal à repasser dans la peau du pilote de course après l’hommage rendu à Jules Bianchi dimanche sur la grille de départ.
La longue minute de silence, remplie d’émotions, a eu un grand effet sur l’Espagnol.
"Cela n’a pas été un week-end facile, surtout au début de la course. La minute de silence a été chargée en émotions et il m’a été très dur de monter dans le cockpit. Mais nous sommes 20 gars, très, très chanceux, qui pouvons vivre de notre passion, de notre sport, comme Jules l’a fait."
"Nous sommes privilégiés de pouvoir conduire ces bolides et, pour le respect de Jules, le respect du sport, je crois que nous avons livré un bon spectacle," ajoute-t-il.
Si la Hongrie a été difficile pour Alonso, avec la disparition du Français, l’Espagnol veut retenir les bons souvenirs.
"Durant trois années chez Ferrari, on a vécu beaucoup de choses ensemble, comme des entraînements, des voyages, des matchs de foot. Je me souviens surtout de parties à Lanzarote lors d’un camp hivernal où nous avions partagé, durant dix jours, la même chambre."
"Nous le voyions tous comme un pilote talentueux et nous savions tous qu’il était promis à un bel avenir. Il aurait peut-être même pu se retrouver chez Ferrari. Il restera toujours dans mon cœur."