Le GPDA (Grand Prix Drivers’ Association), l’association des pilotes de Grand Prix de Formule 1, a l’intention d’obtenir des éclaircissements sur l’accident dont Fernando Alonso a été victime le 22 février, duquel il s’est réveillé pensant être en 1995.
Se voulant rassurant, le GPDA a indiqué que ni un dysfonctionnement ni un choc électrique n’étaient en cause, mais qu’il reste une zone d’ombre sur la condition physique d’Alonso : était-il ou non conscient ou non lorsqu’il a perdu le contrôle de sa McLaren ?
« Pour le moment, il est certain que les éléments de sécurité de la voiture ont fonctionné comme prévu dans les règles, explique le GPDA dans un mémo. Les rumeurs de choc électrique sont donc infondées. Cependant, pour comprendre l’accident, ses causes et conséquences sur la sécurité des pilotes, il nous faut attendre les rapports médicaux. Nous aurons ainsi une vision d’ensemble. »
« Je n’ai aucune information sur la condition médicale de Fernando, mais nous lui souhaitons bien évidemment un prompt rétablissement. Le GPDA va de son côté continuer à échanger avec la FIA et McLaren. »
Gary Hartstein, médecin en chef de la Formule 1, suggère qu’Alonso aurait pu s’évanouir à cause d’une arythmie cardiaque (battements du cœur irréguliers).
De son côté, l’association des pilotes pointe du doigt le mystère entretenu autour de la condition du pilote espagnol à cause d’une communication hasardeuse de son équipe McLaren et en particulier de Ron Dennis.
Les seules choses sur lesquelles tout le monde s’accorde sont qu’Alonso a passé trois nuits à l’hôpital, qu’il est allé récupérer de l’accident dans sa famille en Espagne et qu’il ne pourra pas prendre part à la première manche de la saison 2015 à Melbourne la semaine prochaine. Il devra en outre recevoir la permission des médecins pour courir en Malaisie le 29 mars.