Fernando Alonso fait partie des pilotes qui appellent les équipes à se pencher à nouveau sur l’instauration de cockpits fermés en Formule 1 pour améliorer la sécurité, même si rien ne prouve encore que cela aurait pu aider Jules Bianchi.
"Je pense qu’il faut tenter d’aller vers cela ou au moins les tester sur de vraies F1. Nous sommes en 2014, nous avons la technologie. On sait faire voler des avions alors on doit pouvoir protéger la tête d’un pilote," déclare Alonso à Sotchi.
L’Espagnol pense à son crash de 2012, au départ du Grand Prix de Belgique, quand la monoplace de Grosjean était passée à quelques centimètres de son casque.
"Tous les plus gros accidents de ces dernières années en sport automobile ont concerné la tête ou ont provoqué des blessures à la tête. De ce côté nous ne sommes pas au top de la sécurité. En 2012, à Spa, j’aurais pu mourir à 10 centimètres près."
"Alors si la technologie est là, je pense que l’on peut tester les cockpits fermés."
Quant à Jules Bianchi, Fernando Alonso déclare que "tout le monde chez Ferrari est en état de choc. Sur le plan émotionnel, c’est très dur. Nous avons une course à faire et nous ferons de notre mieux, pour lui. Nous pensons tous à Jules. Je suis prêt à courir, pour lui."