Pat Symonds explique que le retard d’une équipe sur une autre ne se compte pas en temps au tour mais en pourcentage. Si l’écart entre son équipe, Marussia, et Red Bull reste grand, il s’est amoindri et Symonds s’en félicite. "Il y a 4 à 4.5 % d’écart avec Red Bull. Quand j’ai commencé chez Marussia, c’était presque 7 %."
Est-ce que cet écart pourrait être réduit si Fernando Alonso pilotait pour Marussia ? Symonds en est convaincu. "Nous serions bien sûr plus près. Je connais Fernando depuis l’époque Renault. A l’époque déjà nous avions beaucoup discuté de sa contribution au temps au tour."
Pat Symonds évoque ainsi les chiffres évalués par Renault : Alonso ferait gagner la moitié d’une seconde par tour, comparé à un pilote correct. Cet écart est certainement, selon le Britannique, plus grand avec Bianchi et Chilton, qui débutent en F1. "Notre sentiment, à l’époque, est que Alonso apporte 5 dixièmes au tour par rapport à un pilote normal. Par rapport à nos pilotes actuels c’est peut-être même un peu plus car ils manquent d’expérience."
Mais Marussia n’a pas de gros moyens et la priorité est de trouver des pilotes avec du budget. "Attendre qu’ils aient de l’expérience peut nous revenir cher. Nous avons les mains liées. Nous devons trouver des pilotes qui amènent de l’argent."