Le communiqué de McLaren parlait d’un contrat d’une année, 2018, pour Fernando Alonso. Cela semble logique puisque le pilote espagnol souhaiterait voir la compétitivité de la future McLaren Renault et se laisser ainsi des portes ouvertes pour 2019.
Mais, lors de la conférence de presse de la FIA du jour, Alonso a assuré que son contrat est à ’long terme’, ce qui laisse entrevoir des options, certainement en sa faveur.
"Ce n’est pas que pour 2018. Mais nous ne discutons jamais des clauses d’un contrat en public et nous n’allons pas le faire maintenant. C’est un contrat à long terme mais nous verrons bien comment les choses se passent. Je ne pense pas que ce sera pour un an seulement, je serai même très heureux de finir ma carrière chez McLaren," explique Alonso, qui ne laisse pas de place au doute.
"Je suis très excité pour l’année à venir, avec des attentes très différentes et l’envie de revoir McLaren à sa place réelle. Je voudrais déjà être en Australie, à Melbourne."
Alonso a pris le temps d’étudier ses options, en F1 et en dehors.
"Nous n’étions pas pressés. Ni McLaren, ni moi. J’ai cru au projet McLaren dès le début, en tout cas dans sa partie châssis, et j’ai vu que dans ce domaine tout allait dans la bonne direction, y compris pour l’aérodynamique."
"J’ai laissé les portes ouvertes, j’ai parlé à tout le monde, à tous ceux qui avaient envie de parler avec moi en tout cas, et des différents projets sur la table. Le plus convaincant était celui de McLaren, restait à régler la situation du moteur. Rester avec Honda ou changer de fournisseur."
"McLaren a choisi de changer pour Renault et j’ai attendu d’avoir toutes les informations sur le futur moteur pour me décider. Le temps est alors venu de prendre ma décision et je décide de rester parce que je pense que nous pouvons être très compétitifs l’an prochain."
"C’est très excitant de retrouver Renault, même si ce n’est que le moteur. C’est un bon sentiment. Red Bull a prouvé cette année, avec deux voitures sur le podium à Sepang et à Suzuka, ce dont le Renault est capable. A nous maintenant de faire en sorte que ça arrive chez nous aussi."