Fernando Alonso a révélé à Monaco qu’il attendait toujours de voir l’impact du nouveau directeur de la Scuderia Ferrari, Marco Mattiacci, sur l’organisation de l’équipe. L’Italien, très discret, n’a pas convaincu l’Espagnol pour le moment puisque le travail se poursuit dans l’ombre.
"Pour être honnête, ça n’a pas évolué depuis la dernière fois que j’ai répondu à cela, à Barcelone. Et je ne pense pas que nous verrons un grand changement bientôt. Il est arrivé et il doit maintenant apprendre quelles sont les situations clés dans l’équipe et en Formule 1, lors des Grands Prix ou à l’usine. Il y a des décisions qu’il ne peut pas prendre pour le moment," déclare Alonso.
"De notre côté, pilotes, mécaniciens et ingénieurs, il n’a absolument rien changé. C’est peut-être sa méthode ? Nous avons toujours les mêmes réunions, aux mêmes heures. Aucune différence, à l’usine non plus. Mais bon, il faut probablement attendre un peu, il n’a pas d’expérience."
Concernant le week-end à venir pour Ferrari, Alonso a plus d’espoirs de briller qu’à Barcelone... s’il arrive à régler sa F14 T correctement.
"Une évolution ça vaut 2 ou 3 dixièmes sur un circuit normal. Mais avoir de la confiance au volant, ici, ça peut valoir presque une seconde au tour. Une bonne préparation et de bons réglages peuvent changer la donne. Nous verrons bien, pour l’instant notre voiture n’a pas été facile à piloter et ici, sur un tracé aussi piégeux, il faudra voir qui s’en sort le mieux."