Pour sa deuxième saison au sein du projet McLaren-Honda, Fernando Alonso espère de biens meilleurs résultats que l’année dernière mais pour l’heure, la victoire semble encore loin pour l’Espagnol.
De son côté, Ferrari aborde 2016 avec confiance et un objectif précis, rattraper Mercedes. Et à Melbourne, le double champion du monde l’a reconnu : voir son ancienne écurie battre les flèches d’argent cette saison lui procurerait quelques regrets.
"S’ils remportent le titre 2016 alors oui, j’aurai sûrement des regrets, car j’avais un contrat avec eux pour 2015 et cette année," confie Alonso. "Je me dirais alors que j’aurais pu avoir une belle occasion de devenir champion. Mais tout ça n’est qu’hypothétique."
"Je suis conscient des difficultés que notre équipe a eues l’année dernière et de celles que nous aurons cette année en termes de performance. Vous ne pouvez pas être heureux lorsque vous ne gagnez pas. Seuls un pilote et une équipe le sont en fin de saison. Tous les autres se retrouvent dans la même situation."
"Parfois, nous avons tendance à penser que celui qui a terminé troisième est plus heureux que le cinquième, le septième ou que le douzième est plus heureux que le dix-huitième ou encore que celui qui termine dernier est l’homme le moins heureux du monde."
"Mais ce n’est pas vrai dans mon cas. Terminer cinquième, onzième ou dernier est la même chose pour moi car je ne gagne pas."
"Mais au moins, contrairement à l’année dernière, je me sens heureux car je vois toute l’implication qui est mise dans notre projet. Nous gagnerons un jour. Je ne sais pas encore si ce sera à court, moyen ou long terme, mais le partenariat McLaren-Honda triomphera un jour."
"Nous voulons faire en sorte que ça arrive le plus tôt possible et nous travaillons là-dessus. Je comprends que vu de l’extérieur, il peut paraître plus simple de se battre pour une quatrième place que pour une place en Q1 mais de l’intérieur, c’est la même chose. Il est même parfois plus frustrant de terminer toujours quatrième."