Fernando Alonso a signé le troisième temps aujourd’hui en qualification, mais l’Espagnol n’est pas mécontent, d’abord parce qu’il prendra le départ sur le côté propre de la piste, mais aussi, parce que pour diverses raisons, la course de demain pourrait être assez imprévisible.
"Je suis satisfait de ma qualification. Je crois que nous avons démontré tout le potentiel de notre voiture," commente Fernando Alonso. "J’ai senti que nous allions être réellement compétitifs dès la Q1 et cette impression a été confirmée en Q2 et en Q3. La pole position m’a échappé, mais je préfère être troisième que deuxième, car prendre le départ depuis le côté sale de la piste risque d’être difficile."
"Il faudra prendre un bon départ demain, mais sans prendre trop de risques dans le premier virage, car tout peut arriver en course et la chose la plus importante est d’aller jusqu’au drapeau à damier. En théorie, il y a quelques endroits où les dépassements sont possibles, mais nous verrons demain si c’est vraiment le cas. La dégradation des pneumatiques semble plus élevée ici que sur d’autres circuits et peut-être qu’on devra changer les pneus plus d’une fois. En plus de ça, il y a des incertitudes sur la météo," ajoute le pilote espagnol.
Felipe Massa est en sixième position sur la grille et cela ne le rend pas heureux. "Je ne suis pas content, car cette sixième place signifie que je vais prendre le départ depuis le côté sale de la piste et c’est un handicap majeur sur un circuit aussi poussiéreux que celui-ci. J’étais satisfait à la fin de la Q2, car ma voiture était bien plus compétitive qu’hier et j’étais donc persuadé que j’allais être en mesure de me battre pour l’une des places du haut de la grille."
"Malheureusement, j’ai eu du trafic en Q3 dans le seul tour que j’ai fait avec mon dernier train de pneus tendres. C’est dommage, car ma voiture se comportait bien. Le niveau d’adhérence de la piste s’est amélioré, même avec les pneus durs, et je pense que cette tendance se poursuivra demain. Je m’attends à ce que la course de demain soit très dure. S’il devait pleuvoir, ça pourrait être encore plus glissant que maintenant," ajoute le pilote brésilien.