Fernando Alonso estime que la Formule 1 actuelle ne considère pas suffisamment l’avis des pilotes lors des décisions importantes.
Selon l’Espagnol, seule l’opinion des constructeurs est sondée. Les enjeux économiques ont pris le dessus sur les enjeux sportifs et ainsi, le pilote n’a plus forcément son mot à dire.
"C’est difficile," déclare Alonso lorsqu’on lui demande si un pilote peut changer les choses en Formule 1. "En tant que pilote, vous pouvez vous permettre de demander beaucoup de choses, mais il y a tellement d’intérêts et d’argent dans ce sport que l’opinion du pilote est secondaire."
Concernant les voitures actuelles, Alonso admet qu’il préférait celles qu’il pilotait il y a plusieurs années.
"Je pense que les voitures sont différentes, plus lentes et plus lourdes... En Chine, le rythme de course était de 1min43s, alors qu’en 2004 nous tournions en 1min33s. Il y a donc une différence de 10 secondes. Et cela ne vous procure pas les mêmes sensations. Mais d’un autre côté, l’ADN du sport reste le même, ainsi battre les autres pilotes est toujours aussi plaisant."