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Alonso, entre plaisir et frustration après le Rolex 24

Une course fantastique et un résultat manqué

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Les problèmes mécaniques ont rattrapé Fernando Alonso et ses équipiers au Rolex 24, les suivant à partir de la huitième heure de course. L’Espagnol regrette qu’ils les aient empêchés de se battre pour des places d’honneur.

Alonso et Norris ont effectué un très bon travail en début de course. Le premier cité a effectué un premier relais impressionnant tandis que le jeune pilote britannique a quasiment amené le prototype numéro 23 au niveau du podium dans la nuit, lorsque la pluie s’est mise à tomber.

Malheureusement, Phil Hanson a subi une crevaison avant que la voiture du trio ne rencontre des problèmes de freins. Des problèmes qui la poursuivront jusqu’à l’arrivée et qui pousseront à l’immobiliser de longues minutes. Avec la 38e place à l’arrivée, Alonso est partagé entre surprise d’avoir été compétitif et frustration de s’imaginer ce qui aurait pu être accompli, puisque l’autre voiture termine quatrième.

"L’équipe a eu de quoi faire avec les deux voitures" affirmait Alonso. "Nous sommes chanceux en tant que pilotes car après nos relais, nous avons la possibilité de rentrer dans le motorhome et de dormir deux ou trois heures. Les mécaniciens ne le font pas, ils travaillent sans arrêts et dorment sur des chaises pendant dix minutes avant les arrêts aux stands des voitures".

Alonso revient forcément sur les problèmes rencontrés par sa monture et sur le résultat dont elle l’a privé, avec ses équipiers. Le double champion du monde de F1 fait rapidement le calcul du résultat qui aurait pu être accompli tout en se satisfaisant de l’expérience vécue.

"Je n’ai pas demandé exactement quel était le problème mais je sais qu’ils ont roulé avec cette voiture l’année dernière. Elle était aux 24 heures du Mans et elle y a terminé cinquième, donc elle a prouvé ce dont elle est capable. Ce n’et pas une nouvelle voiture qui rencontre des problèmes au hasard. C’était un peu surprenant et un peu de malchance, d’autant plus que l’autre voiture était en lutte pour le podium".

"Nous aurions pu y être, nous étions plus d’un tour devant elle au moment où ça nous est arrivé. Il y a une opportunité manquée ici mais je tire du positif de la course car je me suis beaucoup amusé. J’aime piloter et quand vous pilotez huit ou neuf heures en une course, c’est toujours mieux que piloter une heure. Ces courses de 24 heures sont fantastiques".

Alonso était au volant du prototype lors des deux incidents avec les freins et a été contraint à une sortie de piste sans gravité au premier virage. Il reconnaît avoir été un peu inquiet quant à ce problème.

"J’étais un peu inquiet au freinage, sans aucun doute. Vous arrivez au premier virage, et ça m’y est arrivé deux fois à cet endroit, vous arrivez au premier virage aux alentours de 300 à 310 kilomètres / heure et vous écrasez la pédale de frein, puis rien ne se passe. Heureusement, sur ce circuit, on arrive directement au virage 6, donc c’était plutôt intéressant comme raccourci".

"De nuit, on ne voit pas franchement le mur de pneus ni l’endroit de la route, donc c’était encore plus terrifiant, mais c’est comme ça. On essaie de ramener la voiture au garage en sachant qu’en endurance, cela peut arriver et que les mécaniciens vont régler le problème".

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