De retour à son domicile après le Grand Prix d’Abu Dhabi, Fernando Alonso semble plutôt ravi par sa deuxième place décroché sur le circuit de Yas Marina. Et surtout, par ce nouveau trophée qui vient compléter son immense collection.
« Ramener à la maison un trophée d’Abu Dhabi a été très agréable pour moi », a confié le pilote Ferrari sur son blog officiel. « Mais j’ai réalisé que j’avais fait une erreur statistique quand j’ai dit que j’avais dans ma collection au moins un trophée de chaque circuit où j’ai couru depuis que je suis en Formule 1. En fait, il me manque l’Autriche où j’ai couru deux fois, en 2001 et 2003, mais où je n’ai jamais terminé. La première fois, c’était avec une Minardi et ma boîte de vitesses avait lâché et la seconde fois, c’est avec Renault et là, le moteur avait cassé. Je ne suis pas sur que le Grand Prix d’Autriche reviendra un jour au calendrier mais, si cela arrivait, ce serait une raison supplémentaire pour essayer de grimper sur le podium ! ».
Le double champion du monde espagnol a aussi tenu à souligner que ce podium était le 20e depuis ses débuts chez Ferrari. « Cela signifie que j’ai réussi à terminer dans le top 3 dans plus de la moitié des courses que j’ai disputées en rouge », a souligné Alonso. « Cela montre que même dans une année comme celle-ci, qui n’a pas été fantastique en termes de performance de notre voiture, le niveau moyen reste quand même très élevé. Ce n’est pas un hasard si au cours des 18 dernières années, la Scuderia a réussi à remporter au moins un Grand Prix par saison. Aucune autre équipe ne peut dire la même chose et un facteur comme celui-là a également influencé ma décision de prolonger mon contrat avec Ferrari pour une si longue période ».
Revenant sur la course de dimanche dernier, le pilote espagnol a renouvelé sa satisfaction d’avoir terminé sur la seconde marche du podium. « La deuxième place était certainement ce qu’on pouvait espérer de mieux ce week-end mais, ce qui m’a donné le plus de satisfaction c’est le rythme que nous avions pratiquement toute la course », a ajouté Alonso. « Ce fut une belle bagarre avec Hamilton. A certains moments il était plus rapide et à d’autres, je revenais un peu. En début de relais, il était capable de creuser un petit écart mais, je le réduisais en fin de relais, surtout quand nous étions avec les pneus soft. Dans le deuxième relais, le trafic a contribué à ce phénomène d’élastique entre nous mais, c’est difficile de dire lequel de nous deux a été le plus ralenti ».