Fernando Alonso est certainement celui qui s’est montré le plus virulent à l’encontre de Honda depuis 2015, critiquant le moteur ouvertement en course et hors des circuits lorsqu’il voyait ses efforts ruinés par le manque de performance ou de fiabilité du bloc propulseur japonais.
L’Espagnol avoue que le nouveau départ de McLaren avec Renault est un soulagement, mais aussi l’occasion de mettre derrière lui trois années de galère. De telles perspectives provoquent forcément un regain de motivation pour un pilote.
"Evidemment, quand on arrive à la fin d’une saison et qu’on a pas accompli les objectifs prévus, c’est un bon sentiment de se dire qu’on tourne une page et qu’on vise l’objectif suivant" explique Alonso.
"Nous avons des attentes plus élevées et des objectifs différents pour l’année prochaine, avec une philosophie différente autour de la voiture. Plusieurs choses évoluent et nous poussent à être optimistes. C’est bien que la saison soit terminée et que nous puissions nous concentrer totalement sur 2018".
Eric Boullier préfère tempérer les propos de son pilote et trouver dans les performances de McLaren des motifs de satisfaction, notamment au niveau de la quantité de travail abattue par Honda pour tenter de résoudre les problèmes rencontrés.
"Ce n’est pas qu’une question d’être heureux" explique Boullier. "C’est juste la fin de saison. Nous avons eu beaucoup de points positifs cette saison, mais évidemment pas en termes de résultats ou de classement. Nous avons fait énormément progresser l’équipe dans de nombreux domaines, c’est très fatigant".
"Il y a beaucoup de travail qui est encore effectué à l’usine et l’année prochaine sera différente, tout comme nos objectifs, comme l’a dit Fernando. Ce n’est pas qu’une question d’être heureux ou malheureux. Nous terminons le chapitre 2017 et nous travaillons sur le chapitre de l’année prochaine".