Paul di Resta et Vitaly Petrov ne sont pas les seuls à se plaindre des boulettes de gommes laissées en nombre sur la piste par les pneus Pirelli. Fernando Alonso et Sebastian Vettel se sont plaints à leur tour.
"C’était plus difficile qu’en Australie, c’est certain. Cela me donne des inquiétudes pour des pistes comme au Canada, à Singapour ou à Monaco où, lorsque vous dépassez un retardataire, vous prenez l’intérieur et tous les débris sur la piste. Au virage suivant, vous loupez un peu votre freinage et vous filez droit. Sepang est un circuit très large, vous pouvez revenir facilement en piste mais il y aura des difficultés sur des pistes plus étroites. Il va donc être falloir plus prudent et s’adapter à ce nouveau facteur," lance Alonso.
Comme di Resta, Vettel a été frappé, au sens propre, par ces boulettes de gomme. Il tente un peu d’humour à ce sujet. "A un moment, un morceau de pneu est venu s’écraser en plein milieu de la visière de mon casque. Ce sont comme des balles tirées par la voiture qui vous précède. Pensez donc à Singapour ou Monaco, à ces pauvres spectateurs qui verront fuser des boulettes de gommes dans leurs tasses de thé !"