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Alonso et la F1 : 2011, un pas en arrière

Pas si mauvais, mais loin de Vettel

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La première saison de Fernando Alonso chez Ferrari a donné des idées à l’équipe et à son pilote, puisque les deux se sont battus pour le titre jusqu’à la dernière course de la saison pour s’incliner face à Sebastian Vettel.

Malheureusement pour Alonso, c’est l’Allemand qui va écraser également la saison 2011. Là où la Red Bull numéro 1 signe quatre pole positions d’affilée pour débuter sa saison, Alonso se qualifie quatre fois en troisième ligne, à la cinquième place.

Sur ces mêmes courses, Alonso ne signe qu’un podium au bout de quatre courses, lors du Grand Prix de Turquie. La Ferrari a quelques carences mais surtout, force est de constater que Red Bull a fait un travail exceptionnel. Comme l’expliquera Adrian Newey plus tard, il est parvenu à installer le KERS à l’arrière de la voiture, entre la boîte et le moteur, permettant ainsi de perturber le moins possible son centre de gravité et son équilibre.

Et Ferrari de comprendre rapidement que cet avantage, si structurel, ne pourra pas être comblé. En Espagne, Alonso se qualifie quatrième et termine cinquième. Qualifié au même rang à Monaco, il y terminera deuxième pour signer son deuxième podium de la saison.

Sa meilleure qualification de la saison intervient au Canada, où il atteint la première ligne pour la seule fois de l’année. La course est perturbée par la pluie et dure plus de quatre heures. Quatre heures au cours desquelles un Jenson Button brouillon (une fois n’est pas coutume) viendra percuter Alonso et provoquera son abandon. Pénalisé pour cela, Button repartira dernier vers la mi-course pour finalement s’imposer.

Il se fait pardonner pour sa deuxième course devant son public, à Valence, où il termine deuxième après avoir été quatrième en qualifications. Mais la (seule) consécration de cette saison 2011 arrive deux semaines plus tard pour Alonso, qui remporte le Grand Prix de Grande-Bretagne.

Cela reste sa seule victoire mais il affichera en fin de saison une régularité exceptionnelle. Il termine neuf des dix courses restantes entre la deuxième et la quatrième position, et achève la dixième au cinquième rang. Il se qualifie également entre la troisième et cinquième place à huit reprises durant ces dix courses.

Une régularité qui est très impressionnante mais qui ne paie pas puisque ses 10 courses et une victoire terminées sur le podium ne lui permettent pas d’accrocher mieux que la quatrième position du classement. A 13 points du vice-champion, Button, il termine à 135 points de Vettel, intouchable cette année-là.

L’Allemand a en effet signé 15 pole positions sur les 19 courses de la saison et en a remporté 11, tandis que Red Bull s’est accaparée 18 pole positions (la 19e revenant à la McLaren de Lewis Hamilton) et 12 victoires. Si Alonso avait rejoint Ferrari avec un enthousiasme conséquent, il comprend rapidement que l’aventure commune de lui et son équipe est tombée en même temps qu’une période faste pour Red Bull.

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