Interrogé par la presse internationale hier à Madonna di Campiglio, Fernando Alonso n’a pas fourni une prestation inoubliable. C’est du moins l’avis d’une grande partie de la presse.
Le Daily Mail affirme dans ses colonnes que Fernando Alonso était "ombrageux". Pour le Auto Motor und Sport, le champion espagnol était "inhabituellement peu communicatif".
"Alonso est normalement très clair et très précis dans les informations qu’il donne," poursuit le magazine allemand.
"L’impression qu’il donnait, c’est qu’il avait passé une mauvaise nuit," ajoute le magazine Autosprint. "Son expression et son ton étaient pessimistes. Et ses réponses étaient laconiques, ce qui inclut les nombreuses fois qu’il a dit ’je ne sais pas’," ajoute La Stampa.
Alonso avait aussi l’air agacé par certaines questions. Quand un journaliste du journal espagnol El Pais lui demande ce qu’il pense des compliments que Domenicali lui a faits la veille, Alonso se crispe. "Je parle à mon patron tous les jours et je n’ai donc pas besoin de venir ici pour savoir ce qu’il pense de moi."
"Alonso était en colère, me dit-on, avec les journalistes espagnols, en particulier avec ceux qui ont fait état de son prochain divorce et deux sites internet qui auraient écrit qu’il avait déjà vu la voiture 2012 et qu’il avait compris qu’il ne s’agissait pas d’une bonne voiture. Rien qu’en la voyant, donc. C’est effectivement une stupidité notoire," écrit Jean-Louis Moncet sur son blog.