Fernando Alonso n’était plus un pilote désiré par Ferrari lors de la saison 2014 parce qu’il était "démotivant" pour les membres de la Scuderia.
C’est ce qu’affirme aujourd’hui Luca di Montezemolo, qui était encore président de Ferrari à cette époque.
"J’ai eu le sentiment que Fernando s’était laissé gagner par le fait qu’il ne pourrait jamais être titré avec Ferrari. Et que s’il était au volant d’une Mercedes, il pourrait gagner d’une seule main. Cela a été très démotivant pour tout le monde," déclare l’Italien, aujourd’hui à la tête d’Alitalia.
"Laissez-moi être clair : je crois qu’Alonso est probablement le meilleur pilote au monde, y compris en ce moment et surtout le dimanche. Peut-être pas en qualifications, où je pense que Hamilton et Vettel sont peut-être plus rapides sur un tour. Mais en course, Alonso est incroyable, c’est une machine."
"Mais nous avions besoin de motivation à nouveau et cela m’a fait réfléchir à ce dont nous avions besoin pour l’avenir."
C’est alors qu’il a pensé à ce que lui avait dit Michael Schumacher sur Sebastian Vettel.
"Je me souviens qu’au moment où j’ai essayé de le convaincre de revenir chez nous pour remplacer Felipe Massa après sa blessure en 2009, il m’a dit que le pilote dont j’avais besoin pour l’avenir, c’était Vettel."
"Domenicali l’a conduit jusqu’à chez moi. Et il avait avec lui une boîte de chocolats suisses comme cadeau. Il était très intelligent, très positif et j’ai été convaincu qu’il représentait ce dont nous avions besoin pour l’équipe. Il m’a dit que Ferrari était son rêve. Il avait alors un contrat mais aussi des options. Je lui ai alors dit que si nous pouvions le faire, nous essaierions."